29 juillet 2006

Freedom For King Kong en ITW

Quand on est journaliste, les interview c’est généralement à la conférence de presse. Mais quand on est un journaliste en retard, ce qui était mon cas, eh bien pour interviewer les Freedom on s’invite dans leur loge, compte rendu d’audience.


Vous êtes actuellement en tournée pour défendre votre dernier album, « Issue de ce corps », ça vous fait plaisir de venir jouer en pays breton ce soir ?

Jean-Marc (basse) : ça nous fait toujours plaisir de faire un passage en Bretagne, on était à Bobital l’autre jour, aujourd’hui à Malestroit, on fait notre tournée des festivals bretons ! Ce soir on joue un peu tard, mais bon on a concocté une set-list rentre dedans pour faire remuer un peu tout le monde.
Djey (guitare) : Ils vont tous être bourrés ! (rires) Mais bon ils sont solides les bretons !

Qu’en est-il de votre album ?

J-M : Issue de ce corps est sorti le 7 avril , on a enchaîné la tournée juste après. Cette fois on a travaillé différemment, on s’est bloqué un an pour travailler ensemble et composer, avant de rentrer en studio.
D : D’habitude on faisait plutôt l’inverse.
J-M : On est allé chercher de nouvelles choses pour ce nouvel album, il y a quand même une évolution, mais on retrouve les influences qui font FFKK. Mais je dirai que c’est plus rock, enfin de mon point de vue. « Issue de ce corps » c’est le reflet de notre de l’année passée à Lorient au studio Odessa. Même si c’est notre quatrième album, on a dû quand même mettre de nos thunes pour le financer.

Au niveau des paroles, y a-t-il aussi une évolution par rapport aux textes engagés de « Marche ou rêve » ?

J-M : Je trouve que Bring’s aborde des thèmes plus larges et de façon plus poétique même si les sujets sont parfois lourds. Par exemple Issue de ce corps est une chanson sur l’euthanasie, il y en a une autre sur les enfants soldats.
Bring’s (chant) : Je dirai pas forcément plus poétique, je n’ai pas la prétention d’être un poète. Si Jean-Marc le voit comme ça, c’est que pour lui ça résonne de manière poétique. Je pense qu’il faut se faire sa propre idée en lisant les textes.
J-M : Ah si il y a quand même Acolyte Anonyme, c’est un hommage au public, et il nous le rend bien.

Vous vous exportez pour cette tournée ?

J-M : Oui effectivement on est allé en Belgique et en Suisse et puis on va faire un plateau bientôt avec Guizmo de Tryo et son projet, « Pause ».

Plus guitaristiquement Djey, peux-tu me parler du matériel que tu utilises sur scène ?

D : Alors je joue sur gibson les paul et mesa boogie single rectifier. Sinon j’ai deux trois effets, une tube screamer, une wha, un delay, une pédale de volume et puis un pod-xt branché en direct sur la façade. Et ça sonne !


Propos recueillis... par moi-même

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