Après un premier album réussi, les suisses de
Carma Star reviennent à la charge avec
Where my soul begins to bend, un nouvel opus où le trio offre un néo-métal chargé en émotions. Car plus qu’une origina

lité dans les compositions, c’est une ambiance qu’il faut chercher au travers des 11 titres que compte l’album. À cet effet,
Amnesia débute l’album dans une atmosphère mélancolique, avant que les cris ne prennent place à la faveur de
Twothree, dont les guitares rappellent
Karma and effect de
Seether. L’enchaînement des titres ne laisse aucune pause à l’auditeur, qui se laisse prendre dans ce tourbillon de nostalgie et de colère. Côté voix, il est impossible de ne pas rapprocher Emmi, chanteur/bassiste, du très torturé Aaron Lewis de
Staind, surtout sur
Earier. Toujours dans une veine planante,
So Far Off donne la réponse à
Reminder avant que l’on raccroche les wagons avec l'énergique
Fail. La production de l’album est telle que l’on a peine à croire que seules trois personnes sont responsables de cette efficacité. Oubliées les fioritures, Carma Star va droit au but, même lors de
Fall Out, sorte de ballade électrico-nostalgique, ou même pendant les quelques longueurs de
Rewind.
Friendly Fire résonne comme un dernière salve d’énergie, menant vers
One Time Next Time, qui reproduit avec un certain degré de réalisme la fin d’un tourment, le tout dans un tempo lent à souhait et une voix des plus aérienne.
Même si rare sont les albums qui ne sont pas uniquement une juxtaposition de titres,
Where my soul begins to bend en fait partie. En privilégiant l’efficacité, Carma Star développe une ambiance dont il est difficile de se défaire aux dernières notes de l’album.
Pierre
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