08 septembre 2008

Dream Theater - Bio

1985, Jonh Petrucci et Jonh Myung quittent Long Island pour intégrer Berklee Music College à Boston, célèbre institution musicale dédiée au jazz. À 18 ans, fans de heavy metal, ils se démarquent de la majorité des étudiants, cheveux courts et fans de jazz. La rencontre avec Mike Portnoy, lui aussi originaire de Long Island, scelle le projet des deux John de monter un groupe ensemble. Les trois instrumentistes sont déjà des techniciens et en jammant quotidiennement, ils précisent le futur style de Dream Theater. Entourés de Kevin Moore aux claviers et de Charlie Dominici au chant, ils enregistrent When Dream and Day Unite en 1989, un album qui reste assez inaperçu malgré l’intérêt de la presse spécialisée pour ce quintet conjuguant technique et heavy metal. Quittant le groupe d’un commun accord avec ses membres, Charlie Dominici laisse le groupe sans porte-voix. Continuant à répéter aussi régulièrement que possible, ils traversent néanmoins l’un des périodes les plus difficiles de leur courte carrière. James Labrie va mettre un terme à cette période en apportant son timbre de voix à l’enregistrement d’Images & Words, en 1992. Le succès commercial de cet album propulse le groupe sur les ondes radiophoniques, et leurs horizons de tournée s’élargissent jusqu’au pays du soleil levant. Un succès qui, bien que considéré comme un accident par les maisons de disques, crée une attente chez les fans de ce nouveau groupe. Conscient de ces attentes, le groupe enregistre Awake en 1994, plus heavy que son prédécesseur. Le succès honorable de cet album est néanmoins occulté par le départ de Kevin Moore de son poste de claviériste. La carrière du groupe connaît un nouveau coup d’arrêt, même si Derek Sherinian prend la suite, un temps comme musicien de session, avant de rejoindre définitivement la formation avec l’enregistrement d’A Change Of Seasons en 1995. Cet album constitué d’un titre épique de 23 minutes, considéré par de nombreux fans comme une des pièces maîtresses de la discographie du groupe, rend aussi hommage à des groupes comme Led Zepplin à travers des reprises. Les soucis du groupe ne s’en terminent pas pour autant. Falling Into Infinity, sorti en 1997, marque l’influence d’Atlantic Records, leur label de l’époque, sur les directions artistiques. Plus catchy, pop, l’album déçoit chez une large partie des fans. Le manque de liberté exacerbe les tensions au sein du groupe, et Mike Portnoy manque de mettre un terme à la formation. Remercié, Derek Sherinian laisse sa place à Jordan Rudess, dont la virtuosité avait déjà opéré dans Liquid Tension Experiment, qui réunissait déjà John Petrucci, Mike Portnoy et Tony Levin.
Conscient du moment crucial que constitue l’enregistrement du prochain album, Mike Portnoy s’engage dans la voie périlleuse du concept album. Avec John Petrucci, ils donnent une suite à "Metropolis part 1", présent sur Images & Words, autour d’une histoire de meurtre irrésolu et de réincarnation. Les efforts du quintet sont récompensés et la tournée qui suit la parution de Scenes From A Memory est un succès, couronné par la parution d’un triple cd live et d’un DVD live (VHS à l’époque). Poussant l’utilisation du concept plus loin, Dream Theater innove en 2002 en sortant un double album. Entre rythmiques heavy et orchestrations techniques, le groupe propose deux pans de sa personnalité, métal d’un côté et progressif de l’autre. Choisissant le côté obscur, le quintet donne naissance en 2003 à Train Of Thought, la pièce la plus heavy de leur discographie. Instantané live de 3 heure, le DVD marquant le passage du groupe dans le célèbre Budokan rend compte du succès grandissant du groupe dans le monde entier. Pièce presque antithétique par rapport à Train Of Thought, Octavarium marque un retour au pur style progressif, avec cette fois des touches pop totalement assumées. Concept album autour des chiffres, Octavarium est sacré disque d’or. Là encore un DVD live vient donner le ton de la tournée. Innovation cette fois avec un concert exceptionnel marquant les 20 ans du groupe, avec la présence remarquée d’un orchestre symphonique sur scène.
Dernier album en date, Systematic Chaos exploite autant les côtés heavy et progressifs du groupe, entre ballade nostalgique et riffs cinglants. 2008 symbolise l’avènement d’un groupe toujours aussi proche de ses fans, avec la parution d’un best-of avec notamment des versions remasterisées d’anciens titres d’Images & Words, et d’un nouveau DVD live, parcourant la tournée de Systematic Chaos au travers de 6 concerts différents.

Pierre

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