01 août 2006

Rencontre à six

Stereotypical working class en interview c’est quelque chose et il faut le voir pour le croire. Ces cinq joyeux drilles profitent d’un rien pour déconner, et c’est vraiment agréable. Rencontre, à l’occasion de la conférence de presse.




Vous pouvez vous présenter un petit peu ?

Martin (chant) : Alors voilà on est les Stéréotypical working class, nom super facile a retenir (rires) ; on est super ravi d’être là dans ce festival. On a eu un pur accueil, c’est mortel.


Kratouf (guitare) : en plus il y a une super affiche !
Martin : clair, c’est super éclectique. Tu passes de Patrice à Nashville pussy, c’est la meilleure façon de ramener un maximum de monde.

Les conditions de votre show sont bonnes apparemment, ça compte pour faire un bon concert ?

Martin : Non pas forcément, nous on joue partout où on peut. Dès qu’on nous dit de jouer on prend le camion et part, parce que c’est notre vie SWC, donc dès qu’on peut, on y va. C’est pas grave si les conditions sont pourraves, si c’est tout petit, si il y a un plan logement un peu foireux, nous ce qu’on veut c’est jouer. Le reste après ça compte pas.

Quels sont vos liens avec la scène US, d’où vous venez en fin de compte ?

Tipek (guitare) : bah écoute on a commencé avec KoRn et Deftones (rire général), on les a un peu influencé au début… Non sérieusement c’est plutôt eux qui nous influencent, et puis on a pas vraiment de liens avec les states, où le métal c’est quand même leur truc…
Bertrand (basse) : … (l’interrompant) c’est dingue comme ce micro ressemble a une paire testicules (rire général) !!
Benjamin (batterie) : c’est exactement ce qu’on disait tout à l’heure ! (rires)

Comment Stephane Kraemer est arrivé aux manettes de votre album ?
Kratouf : En fait on avait déjà travaillé avec lui pour notre 4 titres et il avait fait du bon boulot. On l’a appelé pour lui demander si il était ok pour retravailler avec nous et il a accepté tout de suite.

Est-ce que le fait qu’il ait déjà travaillé avec Pleymo ou Watcha a influencé votre choix ?
Benjamin : Non pas du tout. Si le planqué du coin faisait du bon boulot on l’aurait pris de la même manière. La réputation on s’en fout, le principal c’est que le mec sache ce qu’il fait et qu’il soit compétent.
Martin : En plus on cherchait une cohérence d’un bout à l’autre de l’album et c’est ce qu’il avait fait sur notre quatre titre donc c’était l’homme qui nous fallait. On l’a pas appelé parce qu’il avait travaillé avec Pleymo mais simplement parce qu’il fait du bon boulot.

Justement Martin a participé à l’album Medecine Cake, qui a permit a Pleymo de s’exporter notamment au Japon, l’étranger vous fait-il aussi envie ?

Tipek : Non on a pas envie de s’exporter, c’est nul tout ça (rires)…
Martin : Bien sûr on aimerait toucher un maximum de public et l’étranger ça serait le must. D’ailleurs on va travailler la dessus à l’avenir. En France il y a trop de complexes face au rock et tout le monde se focalise sur le français, alors que le rock pour moi c’est en anglais. Faut assumer ses ambitions et SWC se donnera les moyens d’aller voir ailleurs dans le futur, il y a tellement de choses à voir et à faire !


C’est maintenant l’heure des questions à la con…
Tous : ah enfin (rires) !

… faut rigoler comme dirait Salvador !
Qui arrive le premier aux répets ?
Benjamin : moi !


Martin : Et le dernier c’est Tipek, d’ailleurs on l’a surnommé Swatch, il est tout le temps à la bourre !

Qui tiens le moins bien l’alcool ?
Martin et Benjamin (en cœur) : moi !!

1 commentaires:

À 11:53 PM , Blogger Kispasse a dit...

Salut Pierre!
Excellente cette interview, elle m'a fait bien rire! Et puis, ça retranscrit bien l'esprit qui règne dans ce groupe qui a l'air bien sympa. Même les questions à la con sont pas connes du tout!

 

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