Metropolis Part 2 : Scenes From A Memory 1999
13 ans après leurs débuts, les américains de Dream Theater abordent l’enregistrement de Scenes From A Memory plus motivés que jamais. Leur dernier album ayant fait un flop relatif chez leurs fans de toujours, ils mettent tout en œuvre pour réaliser une pièce unique, insistant sur tous les poins pour obtenir un résultat proche de la perfection. Le point de départ des séances d’écriture n’est autre que le génial Metropolis part 1, présent sur Images & Words et composé à l’époque sans même penser à une deuxième partie (le "part 1" ayant apparemment été ajouté comme une plaisanterie). En prenant un titre plus que réussit comme base, le groupe prenait déjà les choses par la face nord, mais en ajoutant l’idée d’un concept album, le challenge était encore plus ambitieux. Au programme, neuf scènes et deux actes, narrant musicalement l’histoire de Nicholas, dont les cauchemars le hantent nuit après nuit.
L’album s’ouvre sur "Regression", un plongeon dans l’inconscient de Nicho

Épisode tragique de l’histoire, en l’occurrence le départ de Victoria des bras se son fiancé pour aller se plonger dans des draps de son frère, "Home" est du long de ses 12 minutes un panel épatant de tous les talents du groupe : hypnotique et inquiétant au début, heavy par la suite, mélodique et enfin technique pour finir sur des cris érotiques évoquant la décision de Victoria de rejoindre le frère d’un individu rongé par ses addictions. Clairement technique, "The Dance Of Eternity" n’est en fait qu’un hommage caché à tout ce qu’un Frank Zappa a pu apporter à la musique avec ses arrangements toujours innovants. "One Last Time" et le tubesque "The Spririt Carries On" sont l’expression pure de la tragédie dont Victoria a été victime : jaloux de son frère vers qui elle s’est finalement tournée, il tuera l’amour de sa vie, avant de se donner la mort. "Finally Free" met fin à la séance d’hypnose dans un enchaînement d’accords mineurs. Des coups de feu retentissent : l’hypnothérapeute, réincarnation du frère assassiné, prend sa revenge.
Une histoire bien ficelée, des compositions qui tiennent sur pied, Scenes From A Memory est la consécration qu’attendait le groupe depuis Images & Words. C’est aussi un nouveau départ pour le quintet américain, désormais en marche vers un succès chaque fois plus grand.
À Aurélie.
Pierre
0 commentaires:
Enregistrer un commentaire
Abonnement Publier les commentaires [Atom]
<< Accueil