12 juillet 2007

Bobital

16:01, premier flyer dans la main. 16:02, deuxième flyer dans la main. 16:28, première bière, question de tradition, le festival peut enfin commencer. Pour mon premier festoche en tant que spectateur depuis deux ans, j’ai choisi d’y aller molo et c’est donc uniquement samedi que je me rends à Bobital. Une bonne demi-heure de marche et me voilà collé à mon téléphone pour contacter toutes les personnes que je connaissais sur le site. Certains répondent d’autres non, satanée technologie… En fin de compte me voilà en compagnie mon chevelu de malouin qui me semble-t-il a déjà bien pris soin de son foie depuis l’apéro de la mi-journée.
C’est l’heure de Da Silva. Avant : « ouais bof c’est de la chanson française ; après : « putain c’est bien ! », mieux que les pubs pour les produits amincissants.
Da Silva c’est aussi le moment de la journée où je retrouve mon maxi-me, Laurent, bourré de son état, à genou en train de faire je-ne-sais-quelle-idiotie.
Pas le temps de souffler que Julien Clerc apparaît sur la scène « St Pierre et Miquelon », la plus petite des deux grandes scènes.
Avant : « rentre chez toi le vieux ! » ; après : « c’était qui sur la scène avant déjà ? ». Un son pas si clair que ça pour un artiste qui se prend les pieds constamment dans le tapis, le plus long concert de la soirée. Un petit coup d’oeil sur la scène « Terres Neuvas », où un mur d’amplis (factices) se monte pour Status Quo. Avec Julien Clerc, c’est le quota de vieux de la soirée, mais là ça balance. Du bon blues énergique comme on en fait plus, un concert qui a réuni parents et enfants, comme ce père de famille juste devant moi avec son ado de fils.
Pourtant mon attention est fixée sur l’installation du matos de Pleymo qui s’installe juste à côté. Avec Laurent, on se retire du rang des groupies pour aller prendre l’air et attendre le début du concert. Un petit passage au stand Axa pour l’opération “capitaine de soirée“, qui offre trois boissons non-alcoolisées pour quiconque arrive à convaincre les hôtesses qu’il ne boira pas d’alcool. Autant dire que mon maxi-me ment mieux que moi, qui ai respecté l’engagement. La dernière fois que j’ai vu Pleymo en live c’était à Rennes, pour la tournée de leur précédent album. Là c’est différent, ambiance festival pour la fin de la tournée du nouvel album, un poil bourrin. Le concert est à l’image de l’album, avec ses titres hardcore et ceux planants. Pour les Parisiens, pas de festival sans Breavheart, c’est donc fait nous voilà les uns en face des autres. « Au signal on déchire la fosse », oui chef. Le signal est donné et nous voilà tous agglutinés, sans pouvoir respirer, du bonheur quoi… Le concert se finit sur un « Blöhm » joué deux tons et demi au dessus, pour cause d’oubli de changement de guitare. Je retrouve mon maxi-me aussi transpirant que moi, sauf que lui s’est fracassé la tête sur le sol costarmoricain lors d’un slam…visiblement raté. Placebo vient de commencer sur l’autre scène, le temps pour nous d’aller au bar… pour un coca évidemment. Joli coucher de soleil pour la bande à Molko, un concert de Placebo qui a eu son petit effet même si le pseudo rappel est timide. Pause sandwich, « libérez Bob l’éponge !! ». Dj Zebra balance les tubes rock et enflamme le dance floor, avec en guest le chanteur de La Phaze. Et puis voilà Marylin Manson qui montre (enfin, après un long noir scène) le bout de son costume goth. Je ne venais pas pour lui, lui non plus et c’est très bien comme ça. Franchement déçu par sa prestation, je me suis retiré, entrant dans le flots de festivaliers qui rentraient. Fin de l’épisode Bobital, prochaine étape au Pont du Rock, mais cette fois-ci pas en tant que spectateur…

2 commentaires:

À 11:21 AM , Blogger Kispasse a dit...

Ce message est de la diffamation pure et simple, en ce qui concerne le maxi-me... Pour le reste, rien à redire, c'est bien dit! A bientôt

 
À 2:19 PM , Blogger Pikool a dit...

rah les ganaches les mecs....

 

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