Board Up The House
Il est des albums tels que Board Up The House où il est difficile de savoir par quel bout le prendre. Parfois, la médiocrité des compositions en est la cause. Ici, c’est tout l’inverse. Certains pourraient même crier au génie, mais ne dépassons pas trop la limite de l’objectivité.
Objet condensé d’électro, de métal, de musique atmosphérique et de technicité, le deuxième album des américains de Genghis Tron frappe fort sur la table. Les reversements d’accord introduisant l’album dessinent en dessine les traits, avant se déchaînent les passions. Au carrefour des influences, le trio prend toutes les directions à la fois. Si bien que les premiers contacts sont déstabilisants, dans le bon sens. C’est mélodique tout en étant cruellement rythmique, Converge n’est pas très loin, The Dillinger Escape Plan non plus. Là où ce dernier plonge parfois dans le jazz, Genghis Tron préfère les chemins de traverse électroniques. D’ailleurs, inutile de chercher une batterie dans leurs performances live. Deux mac

Mathcore et down tempo peuvent bien cohabiter, Genghis Tron le prouve avec un album abouti, entier, prenant le meilleurs de genres musicaux opposés pour un résultat (d)étonnant. Marre du mainstream ? La prochaine claque est ici…
Pierre